Explosion des coûts de l’énergie : il est temps de se mobiliser pour résister

L’envolée des prix de l’énergie s’accélère en cette fin d’année 2022, et devrait atteindre des montants exorbitants en 2023. En plus de la facture de 2022 qui s’élève déjà à + 700 000 euros, ce sont près de 5 millions d’euros que la ville de Champs-sur-Marne devra trouver, en 2023, pour couvrir l’augmentation de notre facture énergétique (gaz et électricité). Soit l’équivalent de 150 postes d’agents.

Dans l’appel signé par Maud TALLET en septembre dernier aux côtés de plusieurs centaines de Maires des villes de France, nous déclarions déjà : « Nous ne pourrons plus payer ». Nous réclamions alors le blocage immédiat des tarifs de l’énergie pour tous les consommateurs, le retour aux tarifs règlementés du gaz et de l’électricité, et leur reconnaissance comme produits de première nécessité. Cela aurait pour effet immédiat de sortir le gaz et l’électricité de la spéculation boursière, principale cause de l'explosion des prix.

Malheureusement, l’Etat ne prend pas la mesure de l’urgence de la situation. Toutes les mesures de compensation prises jusqu’à maintenant ont pour effet d’injecter de l’argent public dans un système spéculatif qui fonctionne pour augmenter les superprofits des grands groupes de l’énergie, sans jamais le remettre en cause. Pour stopper au plus vite ce véritable « vol en bande organisée », qui a pour effet d’envoyer chaque jour des millions d’euros d’argent public dans les poches des actionnaires privés, il nous faut entrer en résistance !

Privée de bouclier tarifaire, exposée à la forte volatilité des tarifs non règlementés, Champs-sur-Marne est en première ligne pour exiger le retour à la maîtrise publique de l’énergie, avec des tarifs calculés sur les coûts de production.

Ensemble, pour la défense de nos services publics et de nos moyens d’agir, exigeons le blocage immédiat des prix de l’énergie !

Texte non parvenu

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Où en est le plan vélo ?

A l'heure où chacun.e de nous doit trouver des solutions face aux augmentations du prix du carburant, les collectivités locales ont toute leur place à jouer pour favoriser les mobilités douces, et les changements de pratiques.

Or, qu’est-ce qui peut nous rendre réticent.e.s à enfourcher un vélo ?

- Il faut en posséder un. Aujourd’hui il serait utile en lien avec le SIETREM de mettre en place une bourse aux vélos. Beaucoup sont jetés quasiment neufs et ne nécessitent qu’une sommaire réparation. Il s’agit aussi de rappeler les aides qui existent pour s’équiper d’un vélo électrique.

- L’absence de véritables pistes cyclables, continues et sécurisées. Malgré nos interpellations et l’adoption par l’agglomération d’un schéma directeur cyclable, rien n’avance. La perspective 2030 affichée est trop lointaine. En outre, nous observons une augmentation forte des incivilités en voiture : non-respect des limitations de vitesse sur plusieurs axes routiers, de la priorité piéton et cycliste sur des traversées de voies, etc.

- L’absence de stationnement sécurisé à proximité des équipements publics municipaux ou intercommunaux (médiathèque, gymnases, écoles....). Le parking vélo de la gare est saturé et connaît un certain nombre de vols.

- Ne pas être sûr.e de soi en vélo. Conduire un vélo et appréhender les dangers doit pouvoir s’apprendre à tous les âges de la vie. Un grand plan vélo passe par un travail avec les écoles, les services solidarité et sports, etc.

Les habitant.e.s doivent être des partenaires : nous pourrions ensemble trouver les moyens de diminuer notre recours à la voiture sur les trajets courts, tout en trouvant des modalités de solidarité pour ceux/celles qui ne peuvent pas marcher/faire du vélo, ni vraiment se déplacer.

Gobert, S. Maumont, E. Le Faucheux

L’engagement associatif au service de la ville et des citoyens

L’accompagnement social est une partie intégrante du socle d’une société où le vivre ensemble est le principal objectif. Il peut être une aide pour tout un chacun face aux lourdeurs administratives, à la fracture digitale, aux difficultés sociétales. Nous sommes dans un pays suradministré où il est très difficile de s’y retrouver pour obtenir les bonnes informations et effectuer les bonnes démarches. Il est donc important d’avoir une offre de service qui permette d’accompagner tous ceux qui sont confrontés à ces difficultés. Les problèmes vécus par les administrés sont multiples, tels que financiers, l’intégration, le logement, la recherche d’emploi, la scolarité, la santé, le handicap, l’entrée dans la dépendance pour les personnes âgées et leur famille, et l’isolement. Là encore, l’offre d’accompagnement doit couvrir ces besoins de manière exhaustive. L’objectif de cet accompagnement n’est pas dans l’assistanat, mais d’aider à prendre les décisions avec les bonnes informations ce qui responsabilisera le citoyen face aux choix qu’il fera pour maîtriser le présent et finalement construire son avenir. Une municipalité ne peut pas, à elle seule, proposer cette offre de service dans sa complétude. Elle a besoin du monde associatif qui joue un rôle déterminant par sa force de mobilisation, par son ajustement au principe de solidarité qui se doit d’être le fer de lance de notre ville. Une municipalité digne de ce nom doit être le facilitateur par excellence et doit en porter la responsabilité.

Michel COLAS et toute son équipe.
Internet : www.reinventons-champs-ensemble.fr
Facebook : Réinventons Champs Ensemble.