Le gouvernement a récemment présenté son projet de loi « climat et résilience », censé reprendre une partie des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Ce texte de loi est bien en deçà des objectifs fixés par l’assemblée citoyenne. En l’état, il ne permettra pas d’atteindre la baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre. Les conclusions de la convention citoyenne pour le climat sont torpillées : Les mesures les plus structurantes proposées par la Convention concernant la rénovation globale des bâtiments, la réduction de l’empreinte carbone des grandes entreprises, la régulation du trafic aérien ou de la publicité, l’abandon du CETA et le renforcement du droit environnemental sont repoussées à plus tard ou vidées de leur substance. Alors que certains pays ont revu à la hausse leurs ambitions de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la France laisse le peloton des nations les plus vertueuses s’échapper en n’étant pas capable d’accélérer, elle aussi, le mouvement.

Climat : la France condamnée : Au début du mois de février, la justice a condamné l’État pour inaction climatique suite à l’initiative citoyenne l’Affaire du siècle. Le tribunal de Paris a reconnu la responsabilité de l’État français dans la crise climatique, et jugé illégal le non-respect de ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre et le juge responsable de préjudice écologique.

Texte non parvenu.

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En attendant, continuons de respecter les gestes barrières !
A très bientôt..

Sonnez l’alarme pour les jeunes !

L’actualité a mis en avant la précarité dans laquelle se trouvaient de nombreux étudiant.e.s. A la Cité Descartes, l’Université, les associations, les habitant.e.s ont mis en place des réseaux de solidarité afin de distribuer des biens de première nécessité.

Mais cette précarité visible et médiatisée n’est que la partie émergée de l’iceberg, au regard de l’ensemble des difficultés que connaissent les jeunes de 11 à 25 ans.

Les études sur les impacts du COVID montrent notamment :

• la forte incidence psychologique chez les jeunes des confinements et restrictions que nous vivons depuis mars 2020. Comment se projeter dans de telles conditions ?
• Les conséquences dramatiques des fermetures d’écoles et de classes sur les capacités d’apprentissage et surtout sur l’augmentation des inégalités selon les catégories sociales et professionnelles.

On ne peut pas fermer les yeux sur ce qui se passe ! Le gouvernement doit mettre en place d’urgence la vaccination de toute la communauté éducative. Doit être instauré un programme d’accompagnement de la jeunesse, pour les plus jeunes sur le plan scolaire et pour les plus âgés pour favoriser leur accès à l’autonomie.

A l’échelle de la ville, va bientôt être créé un conseil municipal des jeunes. Une volonté que nous portions également. Mais aujourd’hui nous devons amorcer un branle-bas de combat pour que tous les jeunes Campésien.ne.s puissent être accompagnés, considérés et trouvent leur voie dans un contexte compliqué. A Champs il existe des ressources : associations dynamiques, université, des hommes et des femmes qui peuvent parrainer les jeunes dans leurs démarches. Aider à trouver des stages et des apprentissages, accentuer l’aide péri-scolaire sont des axes sur lesquels nous devons aussi travailler.

Julie Gobert, Sébastien Maumont, Emilie Le Faucheux

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Madame le Maire, irrespectueuse avec l’opposition

Le 1^er mars se déroulait le conseil municipal. Je n’ai pu y participer étant positif au COVID-19 et hospitalisé dès le lendemain. Je n’ai pu que le visionner en rediffusion dès que mon état de santé me l’a permis. Étant seul dans mon groupe « Champs Tous Ensemble », je ne pouvais donner mon pouvoir qu’à un membre d’un autre groupe ou m’abstenir, ce que je ne souhaitais pas. J’ai pensé que Madame TALLET serait responsable, respectueuse de l’opposition et de la démocratie. Je lui ai donc donné un pouvoir accompagné d’un relevé de décisions. Dans ce relevé, pour chaque point prévu à l’ordre du jour, j’ai indiqué mon vote, les questions sur ce point et la justification de ma position.

Malheureusement, j’ai cru à tort en sa dignité. Madame TALLET, n’a, à aucun moment, relayé mes questions et mes argumentaires. Elle s’est contentée de prendre en compte mes votes.

Est-ce que mes arguments et mes questions étaient suffisamment pertinents et déstabilisants pour qu’elle préfère qu’ils ne soient pas portés à la connaissance des Campésiens ? C’est vraisemblable.

Ceci peut être illustré également par les questions orales que j’avais adressées à la mairie quelques jours plus tôt. Une d’entre elle demandait pourquoi la municipalité ne relayait pas l’aide de la Région aux étudiants. Madame le Maire a indiqué qu’elle n’était pas schizophrène et ne rapporterait pas la question au conseil. Pourtant, l’aide aux personnes en difficulté me semblait être au cœur de la politique de la majorité actuelle. A priori, ce n’est pas le cas, et Madame le Maire privilégie une posture politique plutôt que l’aide aux plus démunis.

Michel COLAS et toute son équipe.
Internet : www.reinventons-champs-ensemble.fr
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