La Sécurité sociale est née en 1945. En donnant aux travailleurs et à leurs familles une sécurité nouvelle pour conjurer l’infortune, elle apparaît bien comme l’un des héritages les plus profonds et les plus durables de la Libération.
Située à la confluence des combats ouvriers et républicains qui ont traversé tout le XIX^e siècle et le début du XX^e, la Sécurité sociale satisfait légitimement une double aspiration à la solidarité des travailleurs et à la justice sociale.
Elle vise ainsi à libérer les travailleurs de la peur du lendemain.
Ambroise Croizat, député communiste puis ministre du Travail et de la Sécurité sociale, joue un rôle essentiel dans sa création.

La sécurité du quotidien intéresse tous les Campésiens, même les jeunes

Les rixes imposent un quotidien dur à vivre. Elles se structurent dans un champ de rivalités entre quartiers. Elles menacent physiquement certains jeunes de Champs qui n’osent plus fréquenter certains lycées, se rendre dans certains endroits, de peur de voir la violence s’abattre sur eux. Beaucoup de parents sont inquiets.

Il ne suffit d’organiser des séjours dans de lointains pays pour les résoudre, il ne suffit comme nous l’avions demandé (mais dans le cadre d’un programme au long cours) d’inviter des sociologues, il ne suffit pas de compter sur les mères qui font un travail de tous les jours pour se battre.

Il faut une ville qui assume que la sécurité est un enjeu majeur et qu’on ne gère pas la problématique de la tranquillité publique avec des mots ou des actions sporadiques.

Il y a un an la municipalité organisait enfin un vote sur la vidéo-protection. La majorité municipale y était d’ailleurs défavorable. Elle a perdu le vote.
Depuis rien n’a bougé à ce jour malgré la demande d’une partie de la population pour lutter contre l’incivilité toujours présente :

• Incidents du quotidien quand résonnent les tirs nocturnes de mortier au Bois de Grâce notamment…
• Incivilité manifeste dans les stationnements à double sens dangereux pour tous dans le centre-ville par exemple.
• Et toujours, toujours, l’éclairage nocturne défaillant qui vient encore renforcer le sentiment d’insécurité et qui rend compliquée la circulation des piétons, des cyclistes et des automobilistes.

Nous voulons une ville qui n’ait pas peur d’affronter les sujets du quotidien ! Une ville qui redonne confiance à tous les jeunes !

J. Gobert, S. Maumont, T. Babec

La sécurité à Champs-sur-Marne : un constat préoccupant

La sécurité est un droit fondamental. Pourtant, à Champs-sur-Marne, elle est aujourd’hui l’une des préoccupations majeures des habitants. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, notre ville a enregistré 1 344 crimes et délits, soit un taux de criminalité de 50,4 pour mille habitants, supérieur à la moyenne du département. Les vols et cambriolages sont particulièrement marqués avec 680 faits recensés, bien au-dessus des taux départementaux. Près de 400 concernent directement les véhicules, auxquels s’ajoutent 192 vols sans violence contre les personnes.

Les violences, les trafics de stupéfiants et les dégradations complètent un tableau déjà lourd. Ces réalités nourrissent un sentiment d’insécurité largement partagé. Les Campésiens le disent eux-mêmes : sur les sites d’évaluation de la qualité de vie, la sécurité obtient les plus mauvaises notes et tire l’image de la ville vers le bas. La votation du 30 novembre 2024 l’a confirmé : plus de 61 % des votants ont demandé plus de dispositifs de sécurité.

À ce constat chiffré s’ajoute une faiblesse structurelle : l’absence de commissariat sur notre commune. Champs-sur-Marne dépend de Torcy, avec un effectif déjà sous tension et un ratio de policiers inférieur à la moyenne nationale. Cela entraîne des délais d’intervention rallongés et alimente un sentiment d’abandon.

Enfin, dès 2026 avec la ligne 15, puis en 2028 avec la ligne 16, le Grand Paris Express apportera son lot de défis, avec une fréquentation accrue et de nouvelles tensions dans l’espace public qui exigeront une vigilance renforcée. Les faits sont là. L’insécurité progresse, les Campésiens le ressentent chaque jour. Nous n’avons plus le droit d’attendre. Il est temps d’agir.

Michel COLAS et toute son équipe.
Internet : www.reinventons-champs-ensemble.fr
Facebook : Michel COLAS – Élu de Champs-sur-Marne